30 octobre 2010

Route du rhum, J-1 !!

En attendant le départ de cette course mythique demain de Saint-Malo, et l'ouverture du village officiel Place de la Victoire à PAP, voici l'affiche faite par le Conseil Régional de Guadeloupe cette fois-ci. Je la trouve très bien !

Surf cyclonique

Comme d'habitude, les meilleures houles pour le surf ici sont générées par des cyclones qui passent à proximité (pas trop près quand même !). En ce moment, le cyclone Tomas (qui vient juste d'être classé cyclone de catégorie 1) est sur Saint-Vincent, deuxième île au sud de la Martinique. Je lui ai demandé de passer au photomaton, le bougre a accepté non sans mal.

Alors, pas de surf pour un débutant comme moi avec cette houle, mais une vidéo du surf master Cyrill, le boss de mon surf club (Poyo Surf Club). Ca rentrait pas mal du côté de Batri (spot de windsurf plutôt, situé juste en bas de chez moi ; mais le côté ouest du spot était très bien pour le surf aujourd'hui, car abrité du vent onshore) : les vagues faisaient un bon 2,70m, la houle était assez longue et régulière et la période de vagues plutôt bonne (j'ai compté 8-9 secondes...). Bon, c'était pas sa meilleure vague non plus, hein !

Surf Batri from Matt on Vimeo.

27 octobre 2010

Séjour à Saint-Martin/Sint-Maarten

Nous avons passé quelques jours de vacances sur l'île Saint-Martin. Cette île se trouve à 50 minutes de vol au nord de la Guadeloupe, entre Anguilla et Saint-Barthélémy. Il s'agit d'une ancienne commune de la Guadeloupe, devenue Collectivité d'Outre-Mer depuis 2008 suite au vote de 2003. L'île est coupée en deux : au nord, Saint-Martin (le côté français), et au sud Sint-Maarten (le côté hollandais). La capitale de la partie française est Marigot, celle de la partie hollandaise, Philipsburg. Côté français, petite hôtellerie (type gîtes et petite hôtels), les meilleurs restaurants de la Caraïbe (dans le village de Grand Case), et de très belles plages. Côté hollandais, des grands hôtels type resorts, des casinos, des boutiques duty free et des croisiéristes américains. Il faut vraiment avoir l'œil pour s'apercevoir que nous sommes dans un territoire hollandais et pas dans une colonie américaine ! Il y a aussi de belles plages, et de beaux sites de plongée. Le drapeau ci-contre n'est valable que pour le côté du pays du célèbre poète Nigel de Jong (spécialiste des pentamètres iambiques), pas pour celui du célèbre leader syndical Patrice Evra.

D'un point de vue historique, et pour faire vite, la production d'indigo, de café et de coton prévalait du temps de l'esclavage. Puis, après l'abolition (1848 côté français, 1863 côté hollandais -il fallait juste passer la frontière, qui a toujours été symbolique, pour devenir libre!), l'île, pauvre en ressources naturelles et en eau, s'est tournée vers le sel (il y a pas mal de salines). A partir des années 60, le tout tourisme l'a emporté. C'est l'île de la Caraïbe qui reçoit le plus de croisiéristes : plus d'un million par an ! Il peut y avoir jusqu'à 7 bateaux de croisière amarrés aux quais de Philipsburg ! Pas mal pour une île de 90 km2 et 80 000 habitants...

L'île possède un aéroport international très bien desservi côté hollandais, Princess Juliana, et un petit aéroport régional côté français, L'Espérance, situé à Grand Case, et qui dessert très bien la Guadeloupe, Saint-Barthélémy et... c'est tout !

Du fait de l'industrie touristique et de l'arrivée de pas mal d'argent, l'île est assez internationale et pas mal de nationalités se croisent. Malheureusement, la criminalité y est aussi assez importante, et on peut voir beaucoup de maisons cachées derrière d'immenses murs et portails, et des autocollants "security alarm/video" sur toutes les portes ! Enfin bon...

Passons maintenant à notre séjour. Nous logions côté français, tout près de la frontière, à Oyster Pond (sur la carte, la petite baie vers Babit Point, à la frontière sur la côte est ; ne pas oublier de zoomer !). Notre bungalow disposait d'une vue sur la marina de Captain Oliver, comme on peut le voir sur cette photo.

Sur la route vers Quartier d'Orléans, mon site préféré, la Baie de l'embouchure. Ces quelques photos ne rendent malheureusement pas compte de la majesté des lieux...

Voici ensuite quelques photos de Marigot, petite ville qui m'a bien plu.

Vue depuis le Fort Louis (dernier ouvrage de l'Ancien Régime, achevé en 1789).

Le Fort Louis et le West Indies Shopping Mall.

Le marché.

La Marina Royale.

Une vieille case.

Maintenant, Philipsburg, capitale du côté hollandais.

Le rond-point de bienvenue.

Depuis les hauteurs (là, en fait, on s'était un peu perdu -les panneaux ne sont pas terribles côté hollandais- mais on a trouvé un super point de vue !).

La fameuse Courthouse, et son non moins fameux ananas au sommet.

Le Board Walk (avenue du bord de mer, parallèle à Front Street puis Back Street).

On s'y est rendu à plusieurs reprises, et les gens nous prenaient à chaque fois pour des croisiéristes ! Bon, ville très artificielle quand même. Le point positif, c'est le magasin officiel du rhum local, le Guavaberry.

Pour finir, voici quelques photos de deux belles plages.

Friar's Bay.

Baie Longue, côté "Mmmm j'ai bien envie de piquer une tête !"...

... et côté "Ah, zut, il va falloir courir vers la voiture car ça va chavaner raide !".

C'est malheureusement ce côté qui l'a emporté.

En bonus, pour ceux qui auront eu la patience de me lire jusqu'ici, une vidéo exceptionnelle. L'arrivée d'un avion sur la piste d'atterrissage de Princess Juliana Airport, filmée depuis le Sunset Café qui fait son business sur ces arrivées (les horaires des vols sont même écrits à l'entrée !). Attention, ça décoiffe !

Princess Juliana Airport from Matt on Vimeo.

17 octobre 2010