30 novembre 2006

Avantages et inconvénients

Il fait bon vivre en guadeloupe, certes. A. et J. s'en sont déjà rendu compte. Ay s'en rendra compte bientôt.

Evidemment, ce n'est pas pareil d'y aller en vacances et d'y vivre... quand on y vit, ce n'est tout de même pas le paradis sur terre, même si ça s'en rapproche parfois.

Parmi les avantages, il y a le soleil et les températures (30 aujourd'hui), la nature, les plages, la culture caribéenne (rhum et farniente) etc... et, pour un fonctionnaire, la paye. Je n'ai pas pu faire la comparaison par rapport à la métropole, mais je pense très sincérement que la prime est plus importante que la cherté de la vie ici. Bref, si on est malin, c'est tout bénef.

Parmi les inconvénients, j'en ai trouvé un qui, ça y est, c'est sûr, dépasse tous les autres. "tous les autres" étant : faire 30 mn de voiture pour aller faire les courses, pareil pour aller faire du kungfu, le manque de moyens partout, les embouteillages et la circulation de folie, les queues interminables à la poste et à la banque (40% de chômage à Capesterre...il faut bien que les gens s'occupent dans la semaine...), la pluie omniprésente (ça, ça va, c'est marrant)... non, le pire, c'est...l'humidité! Rien à voir avec la Louisiane ou la Floride quand même. Je suis certes dans un coin particulièrement humide ici. Mes tongs en cuir ont de la moisissure au bout de 4 jours. Des clous sur un bermuda ont rouillé. Les vêtements et les draps sont constamment moites. Et, hier, je me suis aperçu que mes étagères en contre-plaqué de chez But avaient moisi (derrière!). Comme du roquefort. Alors, j'ai commencé à les nettoyer. Les cd et dvd qui étaient au fond de l'étagère avaient du moisi sur les boîtes. J'espère qu'ils marchent toujours... dorénavant, je vais placer ces étagères en retrait par rapport au mur, les cd/dvd/livres en retrait par rapport au fond de l'étagère, et un absorbeur d'humidité à côté!

Voilà... vivre ici est agréable. Les petits inconvénients se font oublier. Mais pas l'humidité!

Pas de photo pour ce blog... pensez juste au roquefort.

25 novembre 2006

Toutes les routes mènent au rhum

Non, ce nouveau post n'aura pas pour objet ma dépendance à l'alcool local! En fait, les plus malins d'entre vous l'auront compris, il s'agit de la Route du Rhum. Concernant mon jeu de mot, j'en ai trouvé de biens pires dans France-Antilles ("la déroute du rhum" etc...).
Les concurrents sont partis de Saint-Malo le 29 octobre, et le vainqueur, Lionel Lemonchois, est arrivé une semaine après, surprenant tout le monde (le vainqueur de la première édition, en 1978, Mike Birch, avait mis 23 jours...).
Ici, comme vous vous en doutez, c'était LE gros événement, da big event quoi. Ca passait avant toute chose aux infos, avant la réunion des producteurs de banane, avant le festival du crabe de Morne-à-l'eau, avant le résultat de la sélecion de Guadeloupe de foot (qui, hier, a battu la République Dominicaine 3 à 0 -dont un but de Jocelyn Angloma- dans les qualifications pour la Digicel Cup ; cette info est pour Emrik).
Bref, vous l'aurez compris, l'île n'a vécu que pour la transat pendant plus de 2 semaines. Les Guadeloupéens suivaient plus particulièrement 4 skippers qui représentaient la Guadeloupe : Claude Thélier, Luc Coquelin (petite digression -encore- à propos de son nom qui fait rire tout le monde ici... son surnom est Nick, car "Luc Coquelin, mais nick l'autre"... Non? Bon, explication : en créole, "coquer" = "niquer"...), Philippe Fiston (le seul vrai natif de l'île, les autres étant des métros installés ici) et Philippe Chevalier.
La municipalité de Pointe-à-Pitre avait installé une sorte de village, avec des stands commerciaux, des animations etc... devant la darse de PAP, sur la place de la victoire.
Vendredi dernier, le 17, j'ai accompagné des élèves de 3°insertion avec d'autres collègues, sur les lieux. Nous sommes d'abord allés à la marina de PAP, où les bateaux déjà arrivés mouillaient. Voici quelques photos.
























Sur cette photo, on peut voir une de mes élèves (avec le t-shirt vert) interviewant Servanne Escoffier, arrivée dans la nuit-même. Sur la gauche, une collègue.La photo suivante a été cette fois-ci prise sur la darse de PAP, et on peut voir "région Guadeloupe", le bateau de Claude Thélier, la star locale (arrivé 8°).

12 novembre 2006

Mon ami le colibri

Depuis quelques jours déjà, beaucoup de colibris s'invitent autour de ma maison, sur ma terrasse... si bien que je parviens maintenant à identifier le bruit de leur vol si particulier. Avant-hier matin (vendredi), alors que j'étais dans la salle de bain, j'en entends un dans la pièce principale. Il était entré par la fenêtre ouverte et volait près du plafond (qui est très haut), ne parvenant plus à trouver la sortie. J'avais très envie de le prendre en photo, mais il n'arrêtait pas de voler, d'aller et venir sans se poser. J'eus donc une idée de génie : fermer toutes les fenêtres/portes, prendre mon petit-déjeuner tranquille sur la terrasse, et le laisser se fatiguer pour pouvoir le prendre en photo, immobile. C'est ce que j'ai fait. Je suis revenu une demi-heure plus tard, pour le voir près d'une fenêtre, posé sur la poignée, très fatigué. J'en ai donc profité pour le prendre en photo comme prévu avant de lui ouvrir la fenêtre (le pauvre...). Sur cette première photo, on peut le voir voler devant la vitre.
Sur la suivante, très fier, il me montre sa gorge rouge, pour bien me préciser qu'il est un "colibri madère".


Enfin, toujours posé sur la poignée, on peut voir son joli profil. Il tire même la langue (il devait être essoufflé après tant d'efforts...)!

10 novembre 2006

Le jardin botanique de Deshaies

Dernière activité de ces vacances de Toussaint, et toujours avec les inénarrables A. et J., le jardin botanique de Deshaies (cette très jolie commune située au nord-ouest de la Basse-Terre). Il s'agit d'un immense et superbe jardin tropical (pédagogique, avec des pancartes) situé sur l'ancienne propriété de Coluche (il se refusait rien, le bougre...). Tout de suite, quelques photos qui valent mieux que de longs discours. Cette photo montre le bassin à l'entrée du parc.
A un moment donné, on peut aussi nourrir des Loriquets (oiseaux qui viennent en fait d'Australie). Après être entré dans la volière, on devait mettre 20 centimes d'euro dans un distributeur de nectar pour les nourrir. Ils ne sont vraiment pas sauvages! Egalement un énorme banian où Coluche avait installé une cabane pour admirer le coucher de soleil...

J'ai ensuite pris de nombreuses photos de très belles fleurs de Guadeloupe. J'ai essayé de les prendre de près, et ce n'était pas facile. Je ne mets ici que les photos qui donnent bien. Cette première fleur, courante dans les jardins des maisons, est une "rose de porcelaine".
Cette autre plante superbe et bizarre est appelé un balisier. Il y en a beaucoup ici, ou des fleurs de la même famille, les heliconia.
Cette dernière fleur est un anthurium. J'en ai un qui est en train de fleurir sur ma terrasse...
Enfin, voici la maison de Coluche...que l'on peut louer pour la modique somme de 3400 euros par semaine. En cliquant sur la photo, on peut voir l'île de Montserrat au fond à gauche. C'est une île britannique dont le volcan est entré en éruption depuis 1995. Les 2/3 de l'île sont inhabitables, et la plupart des résidents a dû partir vivre en Angleterre.

07 novembre 2006

Marie-Galante

Pendant les vacances de Toussaint (eh oui, en tant que prof, j'ai été au chômage technique pendant une dizaine de jours...c'est pourtant pas faute de vouloir travailler...mais bon, on s'y fait), nous sommes allés à Marie-Galante avec J. et A. (mes parents, je vous le rappelle), et T. (mon collègue de Basse-Terre). Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie de l'archipel de la Guadeloupe, et se trouve à 1h de bateau de Pointe-à-Pitre. Ca, c'est pour ceux qui se sont toujours demandé où était vraiment cette île et quel était son statut suite à la chanson de Laurent Voulzy (lequel est d'ailleurs originaire de Capesterre-Belle-Eau). Cett île est beaucoup plus grande que les Saintes, et se compose de trois communes : Grand-Bourg, le chef-lieu, Saint-Louis, au nord, et Capesterre de Marie-Galante, au sud-est. L'île est toute ronde et toute plate, d'où son surnom, "la galette". Le climat et la végétation y sont plus secs qu'en Guadeloupe continentale (oui, oui, vous avez bien lu). Elle est en tout cas réputée pour ses superbes plages presque désertes, son indolence (encore plus qu'ici!), et son rhum à 59°. Que des bonnes choses, quoi...Après une traversée très mouvementée pour laquelle il fallait avoir le pied marin, nous avons fait escale à Saint-Louis. Sur la gauche, voici une photo du très joli petit port de la ville.

Par la suite, nous avons débarqué à Grand-Bourg, avons loué une voiture à un loueur cultissime, et sommes partis à Capesterre de Marie-Galante, où j'avais réservé un appartement ("les brisants de l'Atlantique"). Voici une photo de ce que nous voyions du balcon de l'appart':
Sur la photo suivante, on peut me voir (quel poseur, avec mon maillot fashion...) sur la plage la plus proche, la plage de la Feullière, celle que je voulais à tout prix voir, car d'aucun disait que c'était la plage la plus belle de Guadeloupe. Et elle est vraiment superbe. Comme vous pouvez le voir, il y a plus de place qu'à Cannes ou Juan-les-Pins pour mettre sa serviette... La photo d'après montre l'autre côté de la plage.
A part les belles plages de Marie-Galante, nous avons visité une distillerie et un moulin à vent. Nous avons aussi un peu plongé avec T.
Sur ces deux dernières photos, on peut voir le coucher du soleil lors du retour vers Pointe-à-Pitre. Sur la première photo, le soleil se couche derrière le massif de la Soufrière, sur la seconde, il s'agit de la gare maritime de PAP. Je suis assez fier de ces deux photos... N'oubliez pas de cliquer dessus!


06 novembre 2006

Le parc des Mamelles

Le dimanche 29 octobre, nous (le "nous" se composant de mon père A.,de ma mère J., venus passer 10 jours en Gwada 97.1, et de moi) sommes allés visiter le parc des mamelles, une des attractions touristiques les plus fameuses de Guadeloupe. Ce parc se situe près des Mamelles (deux mornes), sur la route de la traversée (la seule route qui traverse la Basse-Terre d'est en ouest). Il s'agit d'un parc naturel, dans lequel on peut voir diverses espèces de plantes tropicales, et quelques animaux (oiseaux, singes...). Voici une première photo de ce à quoi ressemble le parcours.
Le petit plus de ce parc, c'est la marche de 40mn dans la canopée (jusqu'à 40m de hauteur environ), sur des passerelles. Nous avons alors été arnachés et devions nous déplacer avec des mousquetons. Voici une photo de mes parents en train de manipuler les mousquetons.
Sur la photo suivante, un racoon. Espèce endémique en Guadeloupe, qui viendrait du raton-laveur américain. C'est l'emblème du parc national de la Guadeloupe. Il est pas mignon celui-là?Pour finir cette journée, après toutes ces émotions, nous sommes allés manger dans un restaurant sur la plage de Grande-Anse, près de Deshaies (petit village magnifique au nord-ouest de la Basse-Terre...peut-être vais-je essayer de me faire muter là-bas...). Les photos se passent de commentaires.

23 octobre 2006

La cantoche

Au début, j'étais un peu scandalisé qu'il n'y ait pas de cantine dans mon bahut, ni pour les élèves, ni pour les profs. Je me disais : "c'est vraiment le tiers-monde de l'éducation nationale!". Et puis, dès le début, j'ai fait connaissance avec un bon groupe de jeunes profs (entre 25 et 32 ans) qui m'ont dit qu'ils se retrouvaient régulièrement derrière le collège, à 5 mn, dans un petit "resto" tenu par la fameuse Roseline. Il s'agit en fait d'un petit stand dans lequel elle fait la cuisine et sert des boissons. Tous les jours, elle fait un plat principal servi avec une grosse assiette de légumes pour 6,50 euros. On peut aussi prendre les sandwichs habituels dans ce genre de resto. Voici une première photo du stand, en arrivant du collège. On peut déjà y voir mes trois collègues en train de commander, comme des morfalous (c'était aujourd'hui, à midi, et ils m'avaient même pas attendu!).

Attablés de la sorte, nous avons sous nos yeux un paysage de rêve... le bord de mer de Capesterre-Belle-Eau. Jugez par vous-mêmes...

Voici tout d'abord ce que l'on peut voir sur la gauche :














Puis, au centre (avec la silhouette de Marie-Galante au fond) :
Et enfin, sur la droite (on peut voir les Saintes) :

17 octobre 2006

Les bébêtes de Guadeloupe














La Guadeloupe ne serait pas ce qu'elle est sans ses bébêtes. Je ne parlerai pas ici des animaux divers (chiens et chats écrasés -c'est le sport national, ou alors un concours ; j'ai déjà un chat sur la conscience-, vaches sur les routes, cabris un peu partout, iguanes qui traversent les routes, crabes, cochons que l'on entend se faire égorger à 7h du mat -c'est du vécu, là... eh oui, avec quoi on fait le boudin créole??- etc...), mais bien des insectes, cette catégorie du règne animal qui doit bien servir à quelque chose, sinon, pourquoi seraient-ils aussi nombreux? Foin de considérations philosophiques. Je passerai outre les "classiques", les moustiques (qui en veulent beaucoup à mes pieds...) , et les ravets (ou cafards, ou blattes, qui grouillent dans le noir, dans les coins les plus cachés...heureusement, je n'en ai pas beaucoup ici, contrairement au gîte de Bananier). Je parle de ces insectes surprenants, telle cette chenille improbable, ou cette sauterelle. Il y a aussi les scarabées qui viennent mourir le ventre en l'air dans ma maison, le soir, attirés par la lumière. Heureusement, pour me débarasser des insectes crevés, il y a les fourmis, très efficace en nettoyage! Hélas, très efficaces aussi pour se précipiter sur la moindre miette oubliée sur la table, ou sur le moindre paquet de biscuits non rangé dans le four/frigo.
Et puis, de temps à autre, il y a aussi ces invasions soudaines de moucherons (dues au temps? à la pression?), qui grouillent sous les lampes, et qui viennent mourir dans mon évier, comme leurs amis les scarabées et les papillons de nuit.
Heureusement, pour nettoyer tout ça, il y a les gentilles grenouilles. Bon, elles sont un peu assourdissantes entre 18h et 6 heures du matin. Mais elles sont supposées manger les insectes. Parfois, on se fait un peu peur mutuellement, comme quand elles se glissent malicieusement sous mon éponge et que je les touche en la prenant. Parfois, je les écrase (comme ce matin, en me levant aux alentours de 5h30 comme tous les matins, l'oeil vif et le pas alerte). Ca fait "sprotch". Celle de la photo a même pondu ses oeufs sur ma fenêtre! Comme c'est mignon! Le lendemain, les fourmis avaient bouffé tous les oeufs.
Et puis, pour finir, laissez-moi vous présenter mes grands amis, les anolis. Ce sont des lézards que je ne me lasse pas d'étudier. Ils sont partout. Dehors, sur les murs, et dedans. Ils sautent sur les murs, se courent après, vous regardent de leur oeil luisant lorsque vous vous approchez pour faire connaissance, et se placent très intelligemment sous les lampes de la terrasse, là où tous ces cons d'insectes vont se mettre. Le garde-manger, quoi. Les anolis ont plusieurs couleurs, du vert très sombre au vert fluo avec des motifs orange. Certains d'entre eux gonflent un appendice orange sous leur gorge (parade amoureuse? communication?).

Tout cela est fascinant. Dès que je découvre d'autres bébêtes, un nouveau post...

15 octobre 2006

La pointe des châteaux

Ce samedi, nous sommes allés jusqu'à la pointe des châteaux, qui est le point le plus à l'est de la Guadeloupe. Il s'agit d'un endroit très sauvage, où il n'y a rien, avec ses falaises exposées au vent et qui subissent les assauts de l'Atlantique. On dirait plus la côte bretonne que les Antilles! Sauf la température... Il nous a fallu à peu près une heure et quart pour aller là-bas, tout au bout de la Grande-Terre.
Sur la première photo, on peut voir la plage de la pointe des châteaux (on ne peut pas s'y baigner, c'est beaucoup trop dangereux!), avec, derrière, la Désirade. Il y a juste une immense croix au sommet, où nous sommes allés ensuite. La photo d'après a été prise de là-haut, et l'on peut donc voir le bout de la pointe des colibris, et l'île de la Désirade au fond. Panorama très impressionnant... C'est là que nous avons pique-niqué. Cool!
Après ça, nous sommes repartis sur la pointe des châteaux, et nous sommes allés nous baigner et plonger un peu à l'anse à la gourde, une grande plage super sympa. Encore une journée bien remplie et bien sportive!
Et pour finir, nous sommes passés par la Maison de la noix de coco, sur la route du retour, près de Saint-François, un très joli magasin d'artisanat local où tous les objets sont fabriqués avec de la noix de coco. C'est un peu cher, mais très joli. J'y ai acheté deux petits objets de décoration.

11 octobre 2006

Les chutes du Carbet (enfin, la deuxième...)

Dimanche dernier (le 08 octobre), toujours avec mon collègue T., nous sommes allés voir la deuxième chute du Carbet. Les chutes du Carbet sont au nombre de trois, et elles se situent sur la commune de Capesterre-Belle-Eau, dans la montagne, à l'intérieur du parc national de la Guadeloupe. Petite précision à ce sujet. Il n'existe en France que 7 parcs nationaux (tous les autres sont "régionaux") : la Vanoise, le Mercantour, les Pyrénées, Port-Cros, les Ecrins, les Cévennes, et la Guadeloupe. Cela montre bien l'importance de ce label, et l'aspect exceptionnel de ces lieux. J'ai la chance, à Capesterre, d'habiter à 10 mn de voiture d'un de ces parcs...
La deuxième chute est la plus accessible. On peut y aller en marchant sur un chemin aménagé dans la forêt tropicale humide, fait de marches en bois et de ponts. Il faut 20 mn de marche pour s'y rendre, en traînant un peu. Donc, pas vraiment une randonnée. Les autres chutes sont plus difficiles d'accès, surtout depuis le tremblement de terre de 2004. Nous nous y rendrons à coup sûr un jour. Sur la photo ci-dessous, on peut voir la chute,. Pour le coup, c'était un peu acrobatique (et pas forcément autorisé par la préfecture...). Mais c'était le seul moyen d'avoir une photo potable, le pont suspendu se situant en face de la chute étant condamné. J'étais déjà allé voir la chute en août, dès mon arrivée (c'est un des endroits les plus connus de Guadeloupe, la fierté de tout capesterrien). Et c'est toujours aussi spectaculaire. Et cette fois-ci, la chute était encore plus visible. Belle photo, non?


10 octobre 2006

Plongée aux Saintes

Non, je ne radote pas... Eh oui, encore de la plongée, et encore les Saintes! Pour ceux qui douteraient de la beauté de cet archipel, voici encore quelques photos. Avec mon collègue T., nous sommes allés plonger aux Saintes (réputées pour leurs spots de plongée magnifiques) samedi dernier (le 07 octobre). Moi, c'était déjà mon deuxième voyage là-bas. Ca m'a donc permis de découvrir une autre partie de l'île. Nous sommes allés plonger autour du Pain de Sucre (oui, comme au pays de Marmolinho), ce petit rocher qui sort de l'eau et que l'on peut voir sur la photo de mon précédent post sur les Saintes (c'est le petit rocher tout à droite sur la photo du centre où l'on peut voir la baie avec deux bateaux à moteur). C'est un endroit très réputé pour le snorkelling. J'ai donc pu y étrenner mon nouveau matos de plongée. Auparavant, j'avais acheté un kit masque/tuba/palmes à Cora (chaîne de supermarchés ultra-marins (=de l'outre-mer)) à Basse-Terre. 19 euros, des palmes merdiques, un masque qui prend l'eau et la buée... Je suis donc allé à Décathlon, à Baie-Mahault, pour acheter un kit de tueur. 42 euros, pour du super matos! Il fallait bien ça... Ci-dessous, une photo sur la route (marche très sportive, surtout avec 34°C...) qui mène au Pain de Sucre, avec ce dernier au fond. Notez la couleur turquoise très attrayante au pied du rocher.


Sur la photo suivante, on peut voir le ponton de la plage du Pain de Sucre, petite plage très jolie, qui se mérite, et d'où nous sommes partis nager autour du Pain de Sucre pour en admirer les fonds.


Et sur cette dernière photo (pour la route), le port de Terre-de-Haut vu du bateau, au moment du départ.

01 octobre 2006

Plongée à Vieux-Fort

Hier, nous sommes allés plonger (avec mon collègue -sens français et sens marseillais- T.) à Vieux-Fort, le petit village absolument magnifique tout au sud de la Guadeloupe, là où l'Océan Atlantique rencontre la Mer des Caraïbes. Quand je dis "plonger", c'est plutôt ce que l'on appelle techniquement le "snorkelling" (oui, comme les Snorks...), c'est-à-dire masque, tuba, palmes. Pour la vraie plongée avec bouteilles et tout et tout, j'irai plus tard faire mon baptême dans un club. Voici quelques photos de ce que l'on peut voir sur la route qui va de Trois-Rivières à Vieux-Fort.
Sur la photo suivante, le phare de Vieux-Fort, qui est le point le plus méridional de la Guadeloupe. Bon, il est un peu tagué... Et il y avait beaucoup de véliplanchistes à l'oeuvre, grâce au vent qui soufflait.

Sur la photo suivante, l'endroit où nous avons plongé. Nous sommes allés de ce petit port jusqu'au phare, la plongée ayant durée 1h45 environ. Cet endroit n'est pas indiqué comme un spot de plongée sur les cartes touristiques, car il n'est pas très connu et ce n'est pas le meilleur endroit. Tout de même, les fonds étaient très beaux et très poissonneux. Nous avons vu des éponges, des gorgones, des poissons-perroquets, des poissons-pierres, deux murènes agressives, et d'autres poissons dont je ne connais pas le nom (il faudra que j'achète un petit guide de la Guadeloupe sous-marine...) : jaunes, bleu vif avec des pois vert fluo (si si...), jaunes rayés de bleu etc... Ce n'était pas encore Nicolas Hulot, mais pour une première plongée, c'était déjà vraiment pas mal!

22 septembre 2006

Le premier footing !

Hier, jeudi, je suis allé faire mon premier footing... Eh oui, ça faisait longtemps que je n'étais pas allé courir, et ça me manquait. J'avais déjà acheté de super belles chaussures faites pour le footing (voir la photo où l'une d'elle pose sur ma terrasse) il y a une dizaine de jours. Et hier, je les ai utilisées à 17h20 très exactement pour ce qui a été mon tout premier footing en Guadeloupe. Au passage, il faut que je précise que mon collège participe chaque année à un relais d'entreprises qui traverse la Guadeloupe en Mai. Les années précédentes, le parcours allait de Pointe-à-Pitre à Basse-Terre, et cette année, ce sera entre Anse-Bertrand et Baie-Mahault. Un collègue m'a demandé si je faisais du sport etc...bref, je me suis évidemment porté volontaire pour participer à ce relais et faire briller mon "entreprise". Quel dévouement, quand même...

Je suis donc parti courir dans le quartier. Et là, le cadre était à couper le souffle. Je suis parti sur une route qui va d'est en ouest. Je courais donc au milieu de champs de bananiers de 4m de hauteur, avec devant moi, le massif de la Soufrière. Sur cette photo, on peut donc voir le massif sous les nuages. En cette saison, il est particulièrement rare de voir le volcan sans ses nuages, sauf à 6h du matin.












Et au retour, en redescendant, j'avais devant moi un autre paysage extraordinaire : l'océan, avec Marie-Galante en face (voir photo ci-dessous), les côtes de la Grande-Terre (voir photo sur la gauche) et la silhouette de l'île de la Petite Terre sur ma gauche (dernière photo, il faut cliquer dessus pour bien voir). Quel cadre! Ce sera un vrai plaisir que d'aller courir régulièrement.

11 septembre 2006

Les Saintes

Samedi dernier (le 9 septembre), je suis allé aux Saintes, cet archipel au sud de la Guadeloupe (voir la carte!). J'ai donc pris le bateau de Trois-Rivières (sur la photo ci-dessus, on peut voir les Saintes à partir de la route qui descend à Tois-Rivières), à 8h30 (le bateau est parti à 9h05...). 16 euros l'aller-retour, 15-20mn de trajet. Sur cette photo, la Guadeloupe vue du bateau qui part.













Les Saintes sont constituées de 9 îles, dont deux principales : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas. L'arrivée à Terre-de-Haut est absolument magnifique. Cette baie est considérée comme la troisième plus belle baie du monde, après celles de Rio et d'Along. Et c'est vrai que le spectacle est époustouflant. C'est un véritable tableau de maître en trois couleurs dominantes : le bleu du ciel et de la mer, le vert de la végétation, et le rouge des toits des maisons parfaitement intégrées à leur environnement. Voici quelques photos de cette baie.


La ville de Terre-de-Haut est très mignonne. Les habitants sont principalement blancs. Il s'agit de descendants de marins bretons ou normands, blonds aux yeux bleus, mais très bronzés et avec des rastas (blondes!). A partir de cette ville, il est possible d'aller visiter le Fort Napoléon. C'est un fort construit sur une colline au cours du XIX° siècle, mais qui ne servit jamais de fort, puisque français et anglais n'étaient plus en guerre lorsque la construction s'acheva. Il servit simplement de prison politique en 39-45, et de transit pour les candidats au bagne de Guyane. Maintenant, il sert de musée historique des Saintes, de jardin biologique pour cactus, et d'abri à une colonie d'iguanes! Contrairement à la Guadeloupe, les Saintes ont un climat plutôt sec...
Par la suite, j'ai suivi la trace des crêtes, sorte de piste de randonnée qui passe sur l'arête constituée par les collines, et qui aboutit à la superbe plage de Pompierre. Après une heure à crapahuter dans la rocaille et sous un soleil de plomb, c'est une récompense sublime. Jamais plage ne fut plus méritée!